Il y a trois voies menant à l’inscription des candidats éduqués ou formés à l’étranger. Chacune de ces voies comporte ses propres exigences d’admissibilité et de programme. Bien que la méthode d’obtention et d’évaluation des compétences varie légèrement, les candidats qui suivent les divers parcours doivent satisfaire aux mêmes exigences d’entrée à la profession.
- Autres qualifications — Les architectes formés à l’étranger qui ne sont pas admissibles à la demande de permis par l’entremise d’une entente de reconnaissance mutuelle peuvent présenter leur candidature au Programme pour les architectes de l’étranger ayant une vaste expérience (AÉVE) pour évaluer l’équivalence de leurs compétences par rapport à la Norme canadienne de compétence pour les architectes. Ce programme national est administré par le Conseil canadien de certification en architecture (CCCA) et il comporte plusieurs étapes normalisées. Les candidats qui obtiennent la certification en vertu du programme pour AÉVE peuvent demander leur inscription comme architecte auprès de l’ordre d’architectes provincial ou territorial de leur choix.
- Ententes de reconnaissance mutuelle — Les architectes formés à l’étranger qui sont inscrits dans une juridiction à l’extérieur du Canada peuvent satisfaire aux exigences d’inscription auprès d’un membre du ROAC en vertu d’une Entente de reconnaissance mutuelle, ce que l’on appelle l’inscription par la réciprocité. Les membres du ROAC ont signé plusieurs ententes de reconnaissance mutuelle .
- Programme de stage en architecture — Les candidats qui ne sont pas admissibles en vertu d’une entente de reconnaissance mutuelle ou qui ne satisfont pas aux critères d’admissibilité du programme pour AÉVE peuvent compléter le programme de stage en architecture. Ils devront toutefois avoir obtenu un diplôme officiel en architecture et obtenu la certification de leurs études par le CCCA avant de demander leur inscription au programme de stage en architecture.